Contre toute attente, il n'est pas parti en Irak. Le vieux soldat s'est retiré dans le nord de la Thaïlande, où il mène une existence simple dans les montagnes et se tient à l'écart de la guerre civile qui fait rage sur la frontière entre la Thaïlande et le Myanmar.
Il capture des serpents venimeux pour les vendre. La violence du monde le rattrape lorsqu'un groupe de volontaires vient le trouver pour qu'il les guide jusqu'à un camp de réfugiés auquel ils veulent apporter une aide médicale et de la nourriture. Rambo finit par accepter et leur fait remonter la rivière, de l'autre côté de la frontière. Deux semaines plus tard, le pasteur Arthur Marsh lui apprend que les volontaires ne sont pas revenus et que les ambassades refusent de l'aider à les retrouver...
Pour compenser les 62 ans de Sly, le scénario fait fort: pour une fois qu'un Rambo nous fait réfléchir.
Les cascades sont à la hauteur du papy justicier, mais ce n'est pas le plus important.
Le film a été réalisé en Thaïlande, et contre l'avis des studios, il aborde un sujet peu connu de l'histoire de cette partie du Sud-est asiatique. La Birmanie, ce pays absolument magnifique, est tenu par une dictature violente, qui oppresse des minorités ethniques comme les "karen". Les méchants militaires de la junte birmane, contre les gentilles minorités qui luttent pour leur liberté. Cette vision un peu simpliste de la situation ne l'est pas tant que ça. La population du pays est composée de 45 millions d'habitants, 500 000 moines et 400 000 militaires. Les moines en rouge, les soldats en kaki, il ne reste plus beaucoup de place pour les autres couleurs.
Finalement, le plus courageux dans cette histoire, c'est Stallone, qui a réussi à imposer cette histoire contre les polémiques "frileuses".
On en attendait pas moins d'un vieux soldat.
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