Les USA nous gratifient souvent de petits films incontournables et celui-ci en est un.
Encore un film indépendant, comme l'était "Little Miss Sunshine". On est d'abord surpris, à mille années lumières des habituels poncifs gnangnans... cette fille de 16 ans (l'actrice a 20 ans, mais ne les fait pas du tout) n'est pas là pour nous dire: avoir un enfant pour une adolescente, c'est mal.

Elle le sait. Tout le monde le sait, elle n'a pas vraiment choisi, mais elle n'est pas complètement innocente non plus. Comme dans la réalité, les mots sont là pour dédramatiser, et le blanc et le noir se mélangent en de fines bandes grises de toutes les nuances possibles.
Juno McGuff est une jeune fille qui n'a pas la langue dans sa poche. Elle ne fait rien comme les autres. C'est ainsi qu'un jour, elle couche avec un garçon, par ennui, ou par défi. Mais comme elle tombe enceinte, elle décide de trouver le couple de parents adoptifs idéal qui pourra s'occuper de son bébé. Elle a pensé à "l'autre solution" évidemment, mais on lui dit qu'au cours du troisième mois, le fœtus a des ongles, alors...
Avec l'aide de sa meilleure amie Leah, elle repère dans les petites annonces du journal local un couple BCBG qui veut adopter. Mais tout n'est pas si simple.
Fait extraordinaire dans un film américain, il semble qu'on échappe aux larmes dans ce long métrage. Les violons disparaissent au profit d'une bande son particulièrement "indie". Du bon rock indépendant, des Stooges à Sonic Youth, ponctue les étapes de la grossesse. Dans une scène, Juno et le futur père adoptif de son enfant improvisent même un morceau des Breeders à la guitare, alors que l'avocat du couple attend patiemment dans le salon.
On se souviendra surtout de l'actrice principale, Ellen Page, qui incarne dans ce très beau rôle à la fois l'inconscience, l'abnégation et le courage.
Encore un film indépendant, comme l'était "Little Miss Sunshine". On est d'abord surpris, à mille années lumières des habituels poncifs gnangnans... cette fille de 16 ans (l'actrice a 20 ans, mais ne les fait pas du tout) n'est pas là pour nous dire: avoir un enfant pour une adolescente, c'est mal.
Elle le sait. Tout le monde le sait, elle n'a pas vraiment choisi, mais elle n'est pas complètement innocente non plus. Comme dans la réalité, les mots sont là pour dédramatiser, et le blanc et le noir se mélangent en de fines bandes grises de toutes les nuances possibles.
Juno McGuff est une jeune fille qui n'a pas la langue dans sa poche. Elle ne fait rien comme les autres. C'est ainsi qu'un jour, elle couche avec un garçon, par ennui, ou par défi. Mais comme elle tombe enceinte, elle décide de trouver le couple de parents adoptifs idéal qui pourra s'occuper de son bébé. Elle a pensé à "l'autre solution" évidemment, mais on lui dit qu'au cours du troisième mois, le fœtus a des ongles, alors...
Avec l'aide de sa meilleure amie Leah, elle repère dans les petites annonces du journal local un couple BCBG qui veut adopter. Mais tout n'est pas si simple.
Fait extraordinaire dans un film américain, il semble qu'on échappe aux larmes dans ce long métrage. Les violons disparaissent au profit d'une bande son particulièrement "indie". Du bon rock indépendant, des Stooges à Sonic Youth, ponctue les étapes de la grossesse. Dans une scène, Juno et le futur père adoptif de son enfant improvisent même un morceau des Breeders à la guitare, alors que l'avocat du couple attend patiemment dans le salon.
On se souviendra surtout de l'actrice principale, Ellen Page, qui incarne dans ce très beau rôle à la fois l'inconscience, l'abnégation et le courage.
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